Les chaussures ne sont pas faites de cordon. Pourquoi donc appeler l’artisan cordonnier? Il fut une époque où l’on croyait qu’on le désignait ainsi parce que les chaussures donnent des cors aux pieds. En fait, il existe une meilleure explication: le mot cordonnier vient de cordouinier, de l’ancien français cordoan qui identifiait le cuir de Cordoue, ville espagnole qui produisait jadis un cuir fort réputé et dont on faisait les chaussures.
Au début des années 1970, Maurice Simard était employé par le fabricant de valises Carson. Vers 1975, il oeuvre quelque temps pour Rolly Sarault à Hull, où il apprend le métier, qui consiste essentiellement à la réparation et la restauration de jambières de gardiens de but, gants de hockey, culottes, etc.
En 1979, il se lance avec l’ouverture officielle de son propre commerce, la Cordonnerie Mont-Bleu, située au 8, rue Daniel-Johnson dans le secteur Mont-Bleu de l’ancienne Ville de Hull. Maurice Simard opère son commerce pendant 15 ans avant d’emménager dans son local actuel du 141, chemin de la Savane à Gatineau en 1995. Le nouveau local est plus grand et les activités plus diversifiées.
En plus de la cordonnerie, on y fait l’affûtage de patins, lames de tondeuses, ciseaux, etc. On peut aussi y faire tailler ses clés. Avec le temps s’est ajouté la vente de bottes de travail pour le domaine de la construction, les accessoires d’entretien, lacets et plus.
Ce qui fait la réputation de la Cordonnerie Mont-Bleu, c’est d’abord et avant tout, la qualité du travail. La satisfaction du client est primordiale et l’attention au détail est évidente. Qu’il s’agisse de réparer vos chaussures ou de travaux d’altération sur 5000 sacs à bandoulière, le même soin attentionné sera apporté à la tâche. Notre réputation est votre meilleure garantie!